Mon intervention porte sur l'action 12 du programme 204, « Accès à la santé et éducation à la santé », dont l'essentiel des moyens est affecté à l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé.
Même si cette ligne budgétaire est en très légère diminution et répond de ce fait à l'optimisation des dépenses en la matière, il ne faut pas oublier qu'au-delà des crédits de l'État, des fonds plus importants sont consacrés à la prévention par les organismes de sécurité sociale, les mutuelles, les organismes de prévoyance, les collectivités locales et les associations dont le nombre est considérable.
Il serait intéressant de connaître l'ensemble des sommes affectées à la prévention et à l'éducation à la santé et de les mettre en parallèle avec les dépenses de l'État. Une telle présentation des coûts globaux est-elle envisageable ?
Les différentes actions de prévention de la perte d'autonomie mises en place actuellement pourraient d'ailleurs être avantageusement coordonnées dans le cadre de la future loi sur l'adaptation de la société au vieillissement de la population : elles seraient ainsi plus efficaces, à coût égal, pour une économie des dépenses de soins.