Il faut beaucoup d'aveuglement ou de mauvaise foi pour considérer que les crédits de la mission « Santé » baissent alors qu'ils augmentent notoirement.
Je tiens à saluer l'effort réalisé pour moderniser l'offre de soins : plus de 190 millions d'euros y seront consacrés en 2014, soit une augmentation de 11,6 % par rapport à 2013. C'est la démonstration que la rigueur budgétaire n'interdit pas de fixer des priorités positives. C'est également le signe que le Gouvernement et la majorité font de l'accès aux soins et de leur qualité une priorité.
Les moyens des opérateurs et des autorités de santé qui oeuvrent pour la modernisation de l'offre de soins sont pérennisés et l'indépendance des opérateurs est renforcée : ils sont les acteurs qui mettent en application nos choix et nous nous en félicitons.
Je tiens à me pencher sur les 70 % de crédits qui seront dévolus à la formation médicale initiale, notamment à l'extérieur de l'hôpital. Accompagner les 13 000 étudiants stagiaires qui seront les praticiens de demain, faire en sorte qu'ils soient correctement encadrés et leur garantir le meilleur enseignement, c'est créer une offre clinique diversifiée et adaptée, notamment par la promotion de la médecine générale. La formation des médecins généralistes, pour lesquels le numerus clausus a été augmenté, est un des piliers de la stratégie nationale de santé : ces praticiens seront au coeur de la refonte de la médecine de parcours à partir des soins de premier recours et le médecin traitant doit remplir un rôle majeur dans la coordination des soins. Comment ces crédits renforceront-ils la qualité de la formation ?