La stratégie nationale de santé présentée le 23 septembre a engagé notre système de santé dans la voie de la promotion de la santé et de la prévention, en développant une action volontariste dans l'éducation à la santé dès l'école – l'action 12 de la mission « Santé » est dédié à l'accès à la santé et à l'éducation à la santé.
Vous avez évoqué, madame la ministre, la montée en puissance nécessaire de ces financements. Serait-il possible, au cours des prochains exercices budgétaires, de promouvoir de manière plus significative ces actions afin de nous inscrire dans une nouvelle ère de notre système de soins qui passerait d'une logique curative à une logique préventive ? La promotion de la santé en milieu scolaire – école primaire, collège pour les conduites addictives, lycée et enseignement supérieur – est essentielle. Il est nécessaire de travailler à une meilleure articulation avec le ministère de l'éducation nationale.
L'année 2013 a, par ailleurs, vu la mise en place du troisième plan autisme pour la période 2013-2017. Les causes de l'autisme sont encore mal connues. Poursuivre leur recherche demeure fondamental pour explorer notamment l'efficacité et l'amélioration des interventions, les troubles associés ou la remédiation cognitive. Quatre axes prioritaires ont été définis : développer la recherche sur les origines et les mécanismes de l'autisme, renforcer les capacités de diagnostic précoce, assurer le développement de prise en charge fondée sur l'évidence scientifique, favoriser l'inclusion sociale. Cela impliquera la mise en oeuvre de plusieurs actions relatives à la recherche, en termes de structuration – coordination de la recherche sur l'autisme et les troubles envahissants du développement – et de centrage – une attention particulière doit être portée au développement d'études épidémiologiques sur l'autisme.
Il est donc nécessaire de prévoir dès 2014 un budget qui renforce l'investissement dans la recherche sur l'autisme.