Avec ce nouveau système, certains députés qui auront été réélus maires en 2014 et seront à nouveau candidats à la députation en 2017, auront peut-être intérêt, en fonction de la situation politique, à rester maires et présidents d'intercommunalité et à cumuler les mandats au niveau local : s'ils se rendent compte au lendemain de leur élection à l'Assemblée nationale qu'ils siègeront dans l'opposition, ils seront aussitôt démissionnaires de leur mandat de député – de nombreux parlementaires vous le confirmeront.