On ne peut pas nier la nécessité de réformer l’État, en particulier aujourd’hui. Or, en l’espèce, il ne s’agit pas d’abandonner des missions mais d’engager une véritable réforme, qui ait du sens. La récuser ne serait pas un bon signal.
Par ailleurs, je ne peux laisser dire que les zones rurales seraient toujours celles qui sont sollicitées pour consentir des efforts qui pourraient être demandés au niveau national. Je donne rendez-vous à ceux qui sont là, jeudi prochain, pour débattre de la péréquation entre collectivités territoriales qui monte en puissance, ce qui témoigne des efforts du Gouvernement pour résorber les inégalités. Il est un peu sévère de prétendre que les zones rurales font les frais de notre politique.