Un certain nombre de personnes et d'institutions, dans notre pays, ne partagent pas notre ambition abolitionniste, au nom de deux arguments.
Le premier repose sur la liberté qu'ont les personnes de se prostituer. Que pensez-vous de cet argument ? Comment amener les personnes qui le défendent à comprendre que la liberté a toujours une limite, surtout quand elle altère gravement celle de l'autre ?
Leur second argument s'appuie sur la prévention des risques sanitaires et la garantie d'une meilleure sécurité. Certains de nos collègues parlent de risque de dérive hygiéniste. Qu'en pensent les membres du Haut conseil ? Peut-on, en la matière, faire avancer la société, sans pour autant mépriser la sécurité des personnes ?