Ma question s'adresse au ministre de l'industrie. II n'est pas nécessaire d'insister sur la catastrophe économique et sociale que constitue le projet de licenciements annoncé par le groupe Peugeot : 8 000 emplois à Aulnay, à Rennes et à Sochaux, 24 000 emplois menacés chez les sous-traitants.
La brutalité de ces annonces exige une réponse énergique des pouvoirs publics pour éviter l'effondrement de la filière automobile française. Il faut prendre acte de l'échec des visions de court terme comme des divers plans de relance et autres primes à la casse aux effets éphémères, voire pervers.
La crise n'a pas été anticipée par les constructeurs. Pire, PSA a continué à parier sur le seul diesel, pourtant réputé pour son risque sanitaire (Rires et exclamations sur quelques bancs du groupe UMP). Pendant ce temps, les dirigeants qui se sont succédé continuaient à donner des leçons et à recevoir diverses gratifications.
Les salariés de cette industrie, menacés par dizaines de milliers, ne doivent pas être victimes de cette myopie. Il est indispensable d'évoluer vers un produit du XXIe siècle, lutter contre l'obsolescence programmée pour des véhicules plus robustes, sobres et de petite taille comme la voiture de 600 kg, à encombrement minimal, qui permettra la réduction des embouteillages et des difficultés de stationnement, pour un coût d'achat et d'usage moins élevé (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP).