Nous entretenons d'excellentes relations avec les polices des pays d'origine, notamment roumaine et baltes. La coopération est très efficace. Nous menons en ce moment deux grosses enquêtes, avec des filles venues pour l'une, de Roumanie, pour l'autre, d'Estonie. Les auditions ont lieu à Stockholm en vidéo-conférence, ce qui facilite les choses pour tous.
Nous cherchons bien sûr à confisquer les actifs des proxénètes, mais l'absence d'harmonisation des législations nous crée des difficultés. S'il est assez facile d'identifier les flux d'argent transitant par Western Union, organisme avec lequel nous avons de bonnes relations, ensuite, en Roumanie par exemple, la législation nationale entrave toute saisie. Avec d'autres pays, il y a moins de difficultés. La justice danoise a réussi à saisir des appartements en Bulgarie.