Merci, Monsieur le Président. Ma question s'adresse à nouveau au ministre du redressement productif et concerne la situation de PSA – redressement productif auquel, soit dit en passant, vous tournez ostensiblement le dos.
Vous commencez en effet par abroger, avec le collectif budgétaire, la TVA anti-délocalisation qui devait entrer en vigueur à partir d'octobre et qui venait justement soutenir la compétitivité de nos entreprises (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP).
J'en viens à PSA. L'annonce des 8 000 suppressions d'emplois a mis la France en émoi. Chacun pense ici aux salariés et à leurs familles, aux salariés de PSA mais aussi de ses sous-traitants, qui vivent dans l'angoisse de leur devenir.
Manier le verbe et l'incantation, à l'instar du Président de la République, donner du temps au temps ou polémiquer sur ce sujet grave, tout cela n'est certainement pas de nature à rassurer les salariés. Il faut agir pour la filière automobile tout entière, mais au plus près des territoires concernés, en mobilisant l'ensemble des acteurs de l'emploi et de la formation professionnelle.
Parce que nous sommes une opposition constructive (Rires et exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC) et que nous croyons à la diffusion des bonnes pratiques, nous sommes prêts à vous confier le secret de recettes qui ont fait leurs preuves dans de nombreux départements. (Exclamations et rires sur les bancs du groupe SRC).