Intervention de Arnaud Montebourg

Séance en hémicycle du 17 juillet 2012 à 15h00
Questions au gouvernement — Psa

Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif :

Madame la députée, dans ce dossier difficile et très dur pour notre pays comme pour les milliers de familles dont vous partagez la peine, et je vous en remercie, le Gouvernement, vis-à-vis d'un groupe privé dont nous ne sommes pas actionnaires, souhaite connaître exactement la situation de Peugeot-Citroën.

Pourquoi ? Pour une raison simple : c'est qu'il existe deux sortes de plans sociaux. Des plans sociaux parfaitement abusifs, comme celui de SANOFI : 5 milliards de bénéfices l'année dernière, 2 milliards au premier semestre et des emplois supprimés annoncés par son directoire (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC), et des plans sociaux qui paraissent inévitables, dans la mesure où nous ne voulons pas que les salariés qui restent dans l'entreprise soient les victimes futures d'un plan qui n'aurait pas été mené.

D'ailleurs, si nous faisons porter aujourd'hui la critique sur Peugeot, comme l'a fait le Président de la République, c'est précisément parce que ce plan était connu. J'ai là sous les yeux un document interne de Peugeot daté du 23 août 2010, sorti par les syndicats du site d'Aulnay, qui annonçait sa fermeture. (Exclamations sur quelques bancs du groupe UMP.)

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