Les questions des maires à qui M. Peillon fait payer sa réforme sont pourtant simples : comment trouver des intervenants qualifiés aux horaires concernés ? Quelles activités proposer pour que cette période ne soit pas une simple garderie ? Quel financement pour cette décision unilatérale du Gouvernement ?
Le ministre tente de faire croire que les communes vont être aidées. Certes, une aide est bien envisagée et un fonds d’amorçage a été créé, mais celui-ci est d’ores et déjà insuffisant et l’aide prévue n’est pas pérenne, puisqu’elle est limitée à l’année de la mise en oeuvre. Les élus locaux ne sont pas dupes de la manoeuvre et se sentent méprisés par M. Peillon car, dans le même temps, le Gouvernement annonce une baisse sans précédent de leur dotation qui va sérieusement grever leur budget.
À l’heure où le Gouvernement est confronté au ras-le-bol fiscal des Français, le ministre ne laisse aux communes que le choix de l’impôt pour financer son projet.