Mais ma question s’adresse à M. le Premier ministre.
Monsieur le Premier ministre, la France et la Bretagne grondent. À travers ces manifestations devenues quotidiennes, à travers aussi ces dégradations de biens publics que nous condamnons fermement, c’est un sentiment de détresse, un appel au secours, une profonde désespérance qui s’expriment.
Avec l’ensemble de mes collègues parlementaires, j’ai participé à la première consultation à la préfecture de région, pour soutenir un secteur agroalimentaire qui représente en Bretagne plus de 70 000 emplois.
Sans vouloir opposer les Français entre eux, nous ne pouvons que condamner cette manoeuvre électorale qui vise à attribuer trois milliards d’euros à Marseille