En tant que représentants du peuple, nous avons tous le devoir de ne pas dévaloriser les atouts et les talents de notre pays ! Nous ne sommes pas un pays à la traîne. Mais pour maintenir et même renforcer l’attractivité de la France, il faut être vigilant, et veiller à envoyer des signaux clairs en protégeant et en développant nos avantages compétitifs. Nous ne pouvons mener à la place des entrepreneurs leurs stratégies et leurs partenariats, mais ils savent que nous avons mis en place de nombreux dispositifs destinés à les accompagner, à les aider à investir et à innover. Il ne faut pas avoir peur d’exporter, et les entrepreneurs le savent, car l’exportation et l’innovation sont les deux actions motrices pour le futur de notre économie.
Monsieur le ministre, ce budget remplit clairement ces objectifs, et je vous en sais gré, qu’il s’agisse des projets industriels dans les filières stratégiques d’avenir ou des prêts pour l’industrialisation qui vont permettre à toutes les PME et même aux ETI industrielles de trouver la concrétisation de leurs projets, ou encore de l’accélération de la performance, avec le plan « France Robots Initiatives ».
Mais toutes ces avancées ne doivent pas nous faire oublier les autres combats que nous devons mener : je pense en particulier à nos électro-intensifs, et nous devrons profiter de la loi sur la transition énergétique pour trouver une solution leur permettant d’accroître leur compétitivité. Chers collègues, l’énergie doit rester un avantage concurrentiel de la France !
Mon plaidoyer ne relève pas de la méthode Coué, contrairement à ce que j’ai entendu à ma droite. Les entreprises et les entrepreneurs de France, comme l’ensemble de leurs salariés, peuvent compter sur la majorité présidentielle pour que le chantier d’avenir prioritaire soit celui de la confiance dans leurs projets et dans leur réussite !