Effectivement, ce n’est pas pareil : les banques soutenaient à la fois l’économie et l’épargne des particuliers !
Monsieur le ministre, nous sommes d’accord : il est nécessaire de faire quelque chose. Cela fait maintenant un an que vous nous vendez la BPI comme étant l’alpha et l’oméga de tout le financement de l’entreprise. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Vous avez mis en oeuvre un dispositif qui devrait fonctionner. Or il s’avère qu’il a des trous, à la fois à l’allumage et en matière d’accompagnement des entreprises en difficulté.
Enfin, vous avez voulu séparer les activités bancaires, la régulation des activités bancaires. Résultat : aujourd’hui, les banques ne s’engagent plus et vous en portez la responsabilité dans un texte prétendument fondateur.
J’ai peur que ce dispositif ne soit que de l’affichage. Compte tenu du nombre d’entreprises qui ont actuellement des difficultés pour se financer, ce n’est pas avec 300 millions que l’on y parviendra. Je m’interroge sur les garanties que vous allez pouvoir assortir dans ce type d’intervention.