Intervention de Arnaud Montebourg

Séance en hémicycle du 13 novembre 2013 à 15h00
Loi de finances pour 2014 — Économie

Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif :

Tout à fait ! Je reprends le terme à mon compte !

Le taux que nous allons décider sera négocié au cas par cas. Ce taux s’appuiera, bien évidemment, sur la réalité du marché et devra être de nature à permettre le redressement de l’entreprise, et certainement pas à la couler.

Des questions ont été posées sur Bruxelles. Nous sommes en relation avec Bruxelles, les informations ont été données par le secrétariat général aux affaires européennes et mon équipe est en relation avec les autorités compétences. Il est bien naturel de le faire, car s’il ne s’agit pas d’une aide d’État mais d’un prêt qui a vocation à être remboursé lorsque l’entreprise sera retournée, nous considérons toutefois qu’il est nécessaire que les autorités de Bruxelles aient connaissance de ce dispositif pour ne pas qu’elles le découvrent dans la presse. Cela procède de règles élémentaires de politesse et de courtoisie.

Des questions ont également été posées sur la nature des entreprises. Certaines sont structurantes pour une région ou pour une filière : il est donc nécessaire de provoquer un tour de table bancaire privé lorsque nous ne parvenons pas à l’avoir et d’organiser l’alliance entre le financement public et le financement privé.

Enfin, on m’a beaucoup demandé à quoi sert la BPI. Je vous rappelle que vous avez été dûment informés de la doctrine d’orientation de la BPI.

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