Je vous rappelle l’objet de l’article : il s’agit de relever le plafond du PEA classique, qui passe de 132 000 à 150 000 euros, et de prévoir un élargissement supplémentaire pour une certaine catégorie d’entreprises. Or, sur ce point, l’élargissement de l’accès au PEA créerait naturellement un effet d’éviction qui nous empêcherait de cibler les plus petites des entreprises, puisque c’est le but. Le dispositif que nous souhaitons est simple : le plafond de 150 000 euros s’applique à toutes les entreprises et un surplus en titres est prévu pour les plus petites d’entre elles, les moyennes et les ETI. Si l’on appliquait ce surplus à l’ensemble des entreprises ou si l’on élargissait – parfois beaucoup – le champ d’éligibilité conformément à l’objectif de ces amendements, l’effet recherché qui consiste à favoriser le financement en fonds propres des plus petites entreprises ne pourrait plus être atteint.