Je serai bref, car le rapporteur général et le président de la commission des finances viennent d’évoquer très précisément les sujets qui préoccupent le Gouvernement. Le rapporteur général m’a d’ailleurs saisi, il y a quelques jours, d’un courrier destiné à poser les problèmes d’optimisation que vient d’évoquer le président Carrez. Je veux dire la totale disponibilité du Gouvernement pour y réfléchir très rapidement afin de pouvoir les évoquer à l’occasion du collectif qui viendra en discussion dans quelques jours devant notre assemblée.
J’irai dans le sens du rapporteur général : nous avons aujourd’hui, à travers le PEA, qui est ouvert aux grandes entreprises, et le PEA-PME avec son compartiment de 75 000 euros que nous avons créé, une palette d’instruments très diversifiés permettant de répondre à bon nombre de préoccupations pour ce qui est du financement de l’économie.
Je comprends les interrogations d’Hervé Mariton et de Charles de Courson concernant la nécessité de toujours faire plus pour assurer le financement de l’économie dans des conditions optimales. Mais je crois qu’à travers les outils dont nous nous sommes dotés, sous réserve que nous traitions la question de l’optimisation que vous venez d’évoquer, nous serons en situation de présenter à ceux qui veulent investir, aux PME-PMI, aux ETI, ainsi qu’aux grandes entreprises, des conditions de financement exceptionnelles et modernisées.