Je ne reviendrai pas sur l’ensemble des arguments qui viennent d’être développés par le rapporteur général en réponse à l’amendement présenté par le député Abad et ses collègues. Lorsque l’on est soucieux de sérieux budgétaire – et on peut l’être au-delà de ce qui nous sépare dans cet hémicycle –et que ce sérieux budgétaire est d’autant plus accentué et déterminé que l’on se trouve maintenant dans l’opposition, et que l’on n’a pas été aussi sérieux lorsque l’on était dans la majorité, on peut s’abstenir de présenter des amendements à 2 milliards. Il faut pouvoir financer des amendements à 2 milliards, et je pense que personne, sur ces bancs, ne sait comment le faire. C’est un argument assez simple, mais je pense qu’il peut nous rassembler très largement.
Par ailleurs, monsieur Abad, vous évoquez le président de la CAPEB. Je l’ai reçu à plusieurs reprises au cours des derniers jours, car nous menons un travail en commun. Lorsque les représentants des artisans viennent à notre rencontre, ils nous disent plusieurs choses. Et comme le compte rendu de nos débats est publié, ils pourront vérifier l’adéquation entre ce que je rapporte et la réalité.
Ils nous disent tout d’abord que le statut des auto-entrepreneurs, tel qu’il a été développé, popularisé et mis en oeuvre, pose un problème de concurrence avec les entreprises artisanales.