Monsieur Cornut-Gentille, nous avons suffisamment travaillé ensemble sur la question des OPEX pour que vous sachiez que c'est toujours la réserve interministérielle qui est mobilisée pour combler l'écart – qui va souvent du simple au double ! – entre le montant budgétisé en loi de finances initiale et la dépense constatée au terme de l'exercice budgétaire. Cette année, le dépassement sera de l'ordre de 578 millions d'euros.
Le dépassement des frais de personnel sera, quant à lui, auto-assuré par le ministère. Enfin, le budget de la défense contribuera aux annulations de crédits à proportion de sa part dans le budget de l'État : il n'est donc pas pénalisé.
En dépit de cela, le ministère de la Défense bénéficiera d'une ouverture nette de 92 millions d'euros de crédits et des assurances que Jean-Yves Le Drian et moi avons données que les engagements du Président de la République de porter à 31,4 milliards le budget de la défense pour 2014 et de tenir la trajectoire de la loi de programmation militaire seront respectés, de sorte que le niveau d'équipement prévu soit honoré et qu'il n'y ait aucune conséquence négative pour l'industrie, la croissance et l'emploi.