Je tiens à saluer la présence du ministre des affaires étrangères d'Albanie et, en tant que président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), à saluer la présidence albanaise. De fait, l'Albanie a présidé avec beaucoup de brio et de compétence le Comité des ministres du Conseil de l'Europe. On n'en parle pas assez.
Il convient aussi de remarquer que l'Albanie n'hésite pas à solliciter l'avis de la Commission de Venise concernant tous les textes importants que son Parlement étudie et présente au vote de ses députés.
Je soulignerai enfin que le dernier rapport de la Commission du suivi de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe concernant l'Albanie était globalement positif. Ainsi, en l'espace de dix ans, l'Albanie a fait des progrès considérables pour lutter contre la corruption, notamment grâce au GRECO, le groupe d'États contre la corruption, et pour lutter contre le blanchiment d'argent, notamment grâce à MONEYVAL.
Monsieur le ministre, tous les outils du Conseil de l'Europe sont à votre disposition et j'ai bon espoir que le Conseil de l'Europe pourra vous accompagner et faire en sorte que la candidature que vous présentez aujourd'hui devant l'Union européenne soit suivie d'effet. En tout cas, j'ai plaisir à vous dire devant la Commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale française que le Conseil de l'Europe vous considère plutôt comme un bon élève. La situation des Balkans a toujours été pour nous une source d'inquiétude. Mais il est incontestable qu'après l'initiative prise par le ministre des affaires étrangères du Monténégro, vous pouvez jouer un rôle considérable en faveur de la stabilité dans la région. Nous comptons beaucoup sur vous.
Je n'avais donc pas de questions à vous poser, mais je tenais à vous féliciter, à vous encourager à poursuivre. J'espère que l'Albanie deviendra bientôt un membre de post-suivi de la Commission du monitoring de notre Assemblée parlementaire.