Je suis d'accord. La création de la COSAC, il y a vingt-cinq ans, a constitué une étape importante, mais seulement une étape. Je suis ses travaux depuis maintenant dix ans et, au fil du temps, j'ai constaté une évolution positive. Cela dit, alors que nous, parlementaires nationaux spécialisés sur les questions européennes, prenons plaisir à nous rencontrer et à débattre ensemble de sujets de fond, nos collègues députés européens semblent s'en inquiéter.
L'avenir est à une implication plus forte des parlements nationaux. Trois députés et trois sénateurs représentent notre pays à la COSAC ; c'est trop peu mais c'est une amorce.
Quoi qu'il en soit, j'apprécie beaucoup l'état d'esprit qui y règne et je suis heureux que d'autres en mesurent aujourd'hui l'intérêt.