Sans être spécialiste de l'ANRU, contrairement à plusieurs de nos collègues, je suis moi aussi inquiet. On cherche à concentrer l'intervention de l'ANRU sur certaines villes, ce qui revient à la supprimer dans les autres. Qu'en sera-t-il des villes petites ou moyennes qui incluent des quartiers difficiles et en bénéficiaient jusqu'à présent ? Je songe à Guingamp et au quartier du Roudourou.
Au cours de la précédente législature, nous avions lancé une grande initiative – qui ne se limitait pas aux députés de la majorité d'alors – pour renforcer, en plusieurs années, la péréquation entre les communes les plus aisées et les plus modestes. Si ce projet est remis en cause, il est à craindre que les communes qui perdent le soutien de l'ANRU ne soient également privées des avantages qu'elles attendaient très légitimement d'une péréquation dont nous fournissions enfin les voies et moyens.
Pouvez-vous me rassurer sur ces deux points, monsieur le rapporteur ?