La question du rôle que doivent jouer les associations peut se révéler délicate. Certaines d'entre elles sont en effet les principales bénéficiaires des subventions accordées dans le cadre des contrats de ville. Or, il arrive qu'elles freinent la conduite des politiques de rénovation urbaine dans certains quartiers – alors même que la nécessité de ces opérations est de notoriété publique. Et s'il est de bon sens de viser la codécision dans le cadre de la gestion de ces projets, il arrive que des intérêts privés associatifs entrent en conflit avec la vision du maître d'ouvrage qu'est en général la ville. Il est même arrivé que ce type de conflit entraîne le blocage de certains projets ou d'interventions lourdes sur le bâti. Si, par conséquent, cet amendement part d'une bonne intention, je vous mets néanmoins en garde contre le risque contentieux que sous-tend l'affirmation dans la loi du rôle de ces associations.