Cette solution de principe mettrait d'accord un grand nombre de parlementaires. Or qui peut s'opposer à ce que les groupes politiques s'entendent puisqu'il faut sauver le système des retraites ? Alors que Bruxelles parle de déficits complémentaires et d'une réforme qui n'est pas équilibrée, nous vous tendons la main : saisissez-la !
Le Sénat a, pour la première fois, rejeté un texte à l'unanimité, alors que nous aurions pu nous entendre sur les principes. J'observe d'ailleurs que vous ne remettez pas en cause la convergence des taux de cotisations entre le public et le privé amorcée par la réforme de 2010. Ce que vous contestez, c'est la convergence des modes de calcul : j'y vois sinon de l'hypocrisie du moins de la ruse.