En cette période de crise économique, l'article 2 pénalisera fortement la jeunesse qui, soit qu'elle cumule les périodes de stage, les formations et les contrats à durée déterminée, entrecoupées de périodes de chômage, soit qu'elle poursuive des études longues, n'aura jamais atteint les quarante-deux voire quarante-trois années de cotisation à l'âge légal de soixante-deux ans. Dans ces conditions, s'ils ne veulent pas partir avec une pension diminuée, les jeunes devront prolonger la durée de leur vie active bien au-delà de l'âge légal.