Monsieur Martial Saddier, la loi s'adresse souvent aux moins vertueux. Si on inscrit ce principe dans la loi, c'est parce qu'il ne va pas toujours de soi. J'ai moi-même mené des opérations de rénovation urbaine à Strasbourg, ayant mobilisé plus de 700 millions d'euros. S'il est normal d'associer les habitants à l'élaboration des projets de rénovation des quartiers, il faut trouver un moyen assez souple pour organiser cette co-construction, les élus décidant en dernier ressort.
Je propose que nous adoptions cet amendement consensuel, sous réserve de le rectifier en remplaçant « défavorisés » par « populaires », par cohérence avec l'amendement CD28 précédemment adopté.