J'en déduis que notre collègue Martial Saddier plaide pour que la compétence « Politique de la ville » soit une compétence obligatoire et que l'intercommunalité soit, demain, la seule porte d'entrée possible pour celle-ci.
Le cas particulier visé par mes amendements est celui d'intercommunalités en milieu péri-urbain ou rural, avec un coeur de ville très urbanisé. Dans ma circonscription, la ville-centre compte 5 000 hab.km², mais la densité moyenne au sein de l'intercommunalité, ville-centre non comprise, n'est que de 80 hab.km² : les élus de l'intercommunalité se désintéressent donc totalement de problématiques de renouvellement urbain ou de cohésion sociale, en milieu paupérisé, absolument spécifiques à une ville-centre qui a joué un rôle de désaturation pour la métropole bordelaise. Si, parce que cette compétence n'est qu'optionnelle, les intercommunalités ne choisissent pas la compétence « Politique de la ville » au motif qu'elles ne considèrent pas le sujet prioritaire, ne risque-t-on pas alors de laisser certaines communes sans soutien face à leurs difficultés ?