Il s'agit d'un débat de fond et je ne voudrais pas qu'on se méprenne sur le sens de mes propos. Lorsqu'un EPCI à fiscalité propre se met en place, il lui revient d'exercer certaines compétences et de définir l'intérêt communautaire, dans le respect du principe de libre-administration des collectivités territoriales et des identités communales. Le principe même d'un tel EPCI est l'organisation d'une solidarité, aboutissant à faire partager aux ruraux les problèmes des urbains et réciproquement.
Il nous faut donc trouver un moyen – et je suis certain qu'un consensus est possible sur ce point – d'envoyer un signal clair aux élus communautaires, selon lequel lorsqu'un quartier est en difficultés et a besoin d'investissements, la solidarité locale doit primer avant de solliciter, de surcroît, les solidarités départementale, régionale, nationale voire européenne.