Monsieur le président rapporteur, que cela nous plaise ou non, l'enseignement supérieur est devenu un marché totalement mondialisé, très important dans un certain nombre de pays anglo-saxons. Notre pays doit évidemment se lancer dans la compétition, en raison des parts de marché qui sont en jeu, mais aussi pour défendre la diversité culturelle et assurer son rayonnement.
Cela m'amène à vous interroger sur la stratégie internationale que poursuit notre pays pour assurer l'attractivité de notre enseignement supérieur et, notamment, sur les missions que l'État doit confier à ses différents opérateurs. J'ai en effet le sentiment que nous ne sommes pas allés au fond des choses et qu'à côté de Campus France, chacun des ministères (enseignement supérieur, intérieur et affaires étrangères) poursuit sa propre stratégie pendant que chaque université se préoccupe de son propre rayonnement et de son propre développement à l'international.