Monsieur le président, je salue votre démarche qui a permis à notre commission de manifester son intérêt pour ce projet de contrat d'objectifs et de moyens. Pour ma part, je n'avais pas été insensible aux critiques formulées l'année dernière à l'encontre de Campus France, qui doit jouer un rôle majeur dans l'attractivité de notre pays.
La création de cet établissement, au début de l'année 2012, répond à l'ambition de mettre en place une véritable chaîne de l'accueil à la fois en direction des étudiants étrangers et des établissements d'enseignement supérieur en regroupant, au sein d'un opérateur unique, l'ensemble des moyens financiers et humains. Ce premier COM lève le voile sur un certain nombre d'interrogations légitimes, et permet de dégager des objectifs à moyen et long terme pour Campus France.
Je souhaiterais cependant revenir sur un certain nombre de critiques qui avaient été précédemment formulées.
Certains ont pointé les coûts de prestation de Campus France – environ 1 000 euros par an et par étudiant, alors que le Cnous les facturait 600 euros – et la dématérialisation de l'assistance assurée par Campus France – alors que les étudiants étrangers accueillis par le Cnous bénéficiaient d'une présence physique. Qu'en est-il aujourd'hui ?
D'autres ont déploré que certains pays ou étudiants ne souhaitent plus passer par Campus France. Qu'en est-il aujourd'hui ? Campus France a-t-il pu rallier l'ensemble des partenaires hésitants ?
D'autres encore avaient mis en cause la gouvernance de l'établissement – et notamment le nombre pléthorique de ses dirigeants. Son organisation a-t-elle été simplifiée ?