La distinction entre habitants et citoyens fait écho à celle entre quartiers défavorisés et quartiers populaires. Tout dépend de la définition que vous donnez de ces termes.
Nous ne pouvons plus aujourd'hui faire fi de l'expertise d'usage des citoyens qui sont concernés au premier chef par les projets, depuis le diagnostic jusqu'au suivi de leur mise en oeuvre.
La co-construction ne peut pas donner lieu à de la co-décision – la langue du rapporteur a certainement fourché. Nous sommes encore dans une démocratie représentative dans laquelle les élus décident en dernier ressort. Le projet de loi, auquel il est reproché d'être trop technique, s'avère très politique. Je m'étonne que certains aient peur d'une association excessive des citoyens.