Vous ne pouvez pas mettre à mal une instance indépendante au sein de l'ANRU qui a, par le passé, établi des rapports, parfois sans concession pour tous les gouvernements. En installant le comité d'évaluation et de suivi (CES) auprès de l'ANRU, Jean-Louis Borloo souhaitait disposer d'une critique indépendante sur la politique de rénovation urbaine. En fusionnant le CES et l'observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS), vous choisissez de faire d'une évaluation indépendante une évaluation administrative, qui sera certes moins critique mais est-ce vraiment une bonne chose ? Je ne le crois pas.