Il ne faut pas approcher l'Europe sociale uniquement sous l'angle de l'emploi des jeunes, ce qui est une priorité en matière de chômage, ou sous celui d'un seuil de salaire minimum, ce qui est considéré comme un « gros mot » au Parlement européen : le FSE et la défense de ses montants dans le cadre d'un budget pluriannuel comptent également beaucoup.
Il faut lutter contre le dumping social, et le Parlement européen a beaucoup oeuvré pour cela. L'Europe sociale doit être considérée de façon plus vaste et plus ambitieuse :
- à un niveau inférieur, c'est-à-dire s'agissant du reporting non financier et de la responsabilité sociale des entreprises, j'ai proposé la création d'un label social européen ;
- à un niveau supérieur, il convient d'appliquer ces critères aux deux domaines que sont la gouvernance économique et la directive sur les appels d'offre.