Concernant la formation professionnelle et l'éducation, et la situation des jeunes en général sur laquelle travaille notre collègue Philip Cordery au sein de notre commission, je souhaiterais rappeler que même homéopathiques, les mesures adoptées sont importantes, car comme l'a exprimé M. Martin Schultz, nous avons le risque actuellement de création d'une « génération perdue ». La difficulté tient à ce que la situation de la jeunesse européenne est extrêmement diversifiée. Les jeunes sont parfois soumis à des situations très injustes, comme au Royaume-Uni où ils sont contraints de s'endetter pour étudier ; la situation de l'apprentissage n'a rien à voir entre l'Allemagne ou la France, et encore moins l'Espagne où il n'existe pas. Face à la question du chômage des jeunes, il est clair qu'il y a là une part du chantier. La question qui se pose est : comment assurer un avenir commun aux jeunes européens et éviter que les plus éduqués d'entre eux quittent leur pays dévasté économiquement ? Partir ce doit être pour s'instruire et non pour fuir. Le chantier est immense pour ne pas laisser une génération face à ces situations injustes voire désespérées.