En 2007, l'usine d'Amiens-Nord était déjà extrêmement défavorisée puisque sa part de la production des pneus à très haute performance dans la production du groupe n'était que de 0,4 % alors qu'elle était de 13 % en moyenne dans les usines européennes de Goodyear. Autant dire que l'absence d'investissements, la dégradation de l'outil de production et le non positionnement sur la production de pneus haut de gamme fortement margés sont antérieurs à 2007. La théorie mentionnée est donc cohérente. Depuis lors, faute qu'une solution négociée ait pu être trouvée, les choses sont allées de mal en pis.