Je crois qu'une question s'impose : n'avez-vous pas l'impression que, pour emprunter une expression triviale, on « pédale dans la choucroute » sur ce sujet ? Si on dispose d'un nouvel instrument, mais que les États-Unis et la Chine n'y participent pas, nous n'atteindrons pas nos objectifs. Nous sommes aujourd'hui dans un monde transnational, au travers des opinions publiques. La responsabilité est collective dans ce dossier : les Américains, les Chinois et les Indiens ne peuvent s'en extraire. Dès lors, quelles actions diplomatiques la France envisage-t-elle pour mobiliser ces trois pays ? Par ailleurs, quelles sont, parmi les activités humaines, celles qui génèrent le plus d'émissions de gaz à effet de serre ? Je tiens d'ailleurs à souligner, Madame la Présidente, que certaines sources d'énergie, comme le nucléaire, montrent ici toutes leurs fonctionnalités positives, dans la mesure où elles n'émettent pas de gaz à effet de serre.