Je commencerai par deux observations. Tout d'abord, je veux rappeler que lorsque le processus de Kyoto a été mis en place, c'est Dominique Voynet qui était la ministre chargée de l'environnement. Une bonne partie de la classe politique nous brocardait alors, mais nous sommes aujourd'hui désolés de voir que nous avions raison. Le constat que nous dressons actuellement montre combien il convenait de mener une politique préventive.
Ensuite, l'Europe, qui a toujours été volontariste, est le moins mauvais élève de la classe mondiale. Elle a ainsi des résultats bien meilleurs que les États-Unis, la Chine, l'Inde et le Brésil.
La question que nous devons nous poser est celle de la répartition entre le volontarisme et la contrainte dans les instruments à mettre en place. Après l'échec de Stockholm, arrivera-t-on à introduire une dimension contraignante au sommet de Paris ?
S'agissant de l'énergie nucléaire, je souhaiterais simplement vous soumettre deux questions. Pourquoi les États-Unis interdisent-ils désormais la consommation de poissons sur la côte pacifique ? Que fait-on des déchets nucléaires qu'on ne sait toujours pas traiter ?
En tout état de cause, il nous revient de tout mettre en oeuvre pour consommer le moins d'énergie possible.