Je n'ai plus le détail en tête. N'étant pas en première ligne, j'ai agi de manière informelle. Tous les dossiers de restructuration étaient gérés par Bercy, avec qui Bruno Dupuis était en contact. L'essentiel était que le groupe offre des garanties, et qu'on parvienne à créer, par le contact personnel, les conditions de la confiance. C'est ainsi qu'on parvient à dégager une volonté commune, au-delà de ce qui peut être dit et écrit.
Il fallait savoir si Titan était réellement intéressé et pouvait se donner les moyens de pérenniser les emplois, en d'autres termes si l'usine d'Amiens pouvait devenir la base européenne dont le groupe avait besoin. La confiance m'importait plus que les éléments chiffrés, qui sont publics, donc faciles à retrouver.
L'offre n'a pas considérablement évolué pendant que j'étais en responsabilité. Seules quelques précisions lui ont été apportées.