Compte tenu des obligations qui lui incombaient et de la difficulté de reclasser les employés, Goodyear avait intérêt à trouver un repreneur. Or Titan avait besoin d'une implantation européenne, et Amiens ne manquait pas d'atout. Les deux groupes pouvaient par conséquent s'entendre.
Pour parler plus franchement, Titan n'était pas un repreneur potentiel. C'était le seul véritable repreneur. Malgré de nouvelles prospections, et bien qu'Arnaud Montebourg ait confié un mandat à l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII), aucun autre industriel ne s'est présenté.