Les collectivités territoriales ont intérêt à favoriser le développement économique, mais je ne veux pas entrer dans un débat picardo-picard. D'ailleurs, à quel titre siégeraient-elles au conseil d'administration ? Prendraient-elles part au plan de financement et d'investissement ? Dans ce cas, on entrerait dans une autre forme d'économie.
Quand les salariés, dont je n'ai pas oublié le vote, aux dernières élections professionnelles, se prononceront sur le plan proposant de maintenir 333 emplois, ils devront se souvenir que le premier projet prévoyait d'en conserver 537. J'aurais préféré 537 emplois à 333, mais il vaut mieux en préserver 333 qu'aucun. Même si je ne suis pas directement concerné par le dossier en tant qu'élu, je souhaite que la région conserve une activité qui emploie plusieurs centaines de personnes.
Au reste, dans l'attitude des syndicats, il faut faire la part de la théâtralisation, qui caractérise souvent le début des discussions. Chacun sait que la terre amiénoise ne pourra pas refuser tous les projets de reprise.