Nos administrations avaient des échanges réguliers. Chaque fois qu'une rencontre avait lieu, Bruno Dupuis en rendait immédiatement compte à ses homologues du ministère de l'Industrie, avec lesquels il avait établi des relations de confiance. Les liens étaient étroits, notamment lors de la crise financière de 2008-2009, puis lors de celle des dettes souveraines de 2010-2011.
Je ne crois pas qu'il aurait fallu regrouper ces ministères, comme l'ont suggéré certains, puisque nous ne gardions aucune information pour nous. Bruno Dupuis a un profil atypique. C'est un homme de terrain. Il a travaillé dans les directions départementales du ministère du Travail. Il représentait une plus-value pour mon administration, car il a réussi à débloquer un grand nombre de dossiers, dont on a peu parlé, précisément parce qu'il les avait réglés.