Non. Le ministère du Travail jouait un rôle atypique, qui se situait en amont de ses attributions traditionnelles. Intervenir après coup, une fois les décisions prises, n'est pas une bonne solution. Cela dit, ce point ne relève pas de la législation. C'est davantage un problème d'architecture.
J'ai souvent agi en amont, de manière informelle. Les bonnes relations que j'entretenais avec Éric Besson m'y aidaient. La situation aurait été plus compliquée si nos administrations s'étaient regardées en chiens de faïence.