Je n'ai pas grand-chose à ajouter à votre analyse. Je partage votre constat et vos objectifs. Loin de moi l'idée de prétendre que la situation actuelle serait satisfaisante, y compris du seul point de vue sanitaire – sans parler de la violence, de la traite, du proxénétisme, de la domination, de l'exploitation, qui sont, je le répète, inacceptables, insupportables, indignes d'une société développée.
Une mobilisation collective – des pouvoirs publics et des acteurs concernés, en particulier associatifs – est donc effectivement nécessaire. Mon ministère est tout à fait disposé à s'y impliquer. La préparation du nouveau référentiel pourrait, comme pour le référentiel relatif à l'usage de drogue, s'échelonner sur six mois environ, dont trois mois de concertation avec les acteurs, suivis de la phase d'élaboration du texte proprement dit.