Comme l'ont montré nos auditions, un certain nombre de personnes estiment que la pénalisation du client irait à l'encontre de l'objectif poursuivi, à savoir la diminution, puis l'extinction du phénomène prostitutionnel. D'autres, à l'inverse, considèrent que la contravention de cinquième classe n'est pas à la hauteur de l'enjeu. Sans vouloir mettre en prison les clients de la prostitution, – d'ailleurs, aucun Suédois n'a été incarcéré à la suite du vote de la loi de 1999 – ils estiment que ne pas créer un délit n'est pas à la hauteur de l'enjeu. Quelle est votre position ?