Toutes les prostitutions – l'IGAS utilise le terme au pluriel – ne sont pas réductibles à la traite. D'ailleurs, dans le cadre de votre rapport d'information sur le sujet, monsieur le président, Alain Vidalies avait distingué, à juste titre, la traite et la prostitution. En outre, le nombre de condamnations pour traite est très faible. À cet égard, la Commission nationale consultative des droits de l'Homme a recommandé un effort de cohérence au regard des définitions très diverses de la traite dans les textes internationaux. Madame la ministre, comment augmenter l'efficacité des dispositifs contre les prostitutions et la traite ?