Chaque fois que Goodyear projetait de fermer une usine de pneus agricoles, par exemple au Brésil, Titan la reprenait. L'entreprise semblait solide et l'activité vouée à se développer, surtout chez les grands émergents, dont le potentiel agricole est important. Sa crédibilité n'était donc pas contestable.
Cependant, un investisseur qui ne demande pas d'argent à l'État, refuse généralement toute contrepartie. Je n'ai donc jamais cru à un engagement à long terme. Une promesse de conserver 537 salariés pendant au moins sept ans n'aurait pas eu de sens, compte tenu des perturbations qui affectent le marché de l'automobile.