Mon sentiment est que, lors de sa première approche, Goodyear a réagi de manière positive et offensive à la dégradation incontestable de sa situation. Rencontrant des difficultés sur le pneu à faible valeur ajoutée, le groupe devait investir dans un autre secteur. S'il a privilégié la flexibilité, il a néanmoins fait sa part du chemin.
La CGT locale – évitons de parler de la CGT en général, car le syndicat n'a pas la même attitude sur tous les dossiers – a usé envers le repreneur des moyens les plus agressifs, mettant en oeuvre une défense digne du catenaccio... Le résultat n'a pas été à la hauteur de ses espoirs.