Depuis que j'ai quitté la politique et que j'exerce une activité de conseil, je rencontre régulièrement des investisseurs étrangers, bien qu'ils se fassent de plus en plus rares. Tous se demandent s'ils pourront adapter leur production aux évolutions du marché. Ils savent qu'en France, un plan social coûte cher, mais redoutent plus encore la longueur et l'incertitude des procédures. Ils doutent aussi de la possibilité de signer des accords d'entreprise ou de branche. Ils s'inquiètent enfin de notre compétitivité et de l'attractivité de notre territoire.
Les investisseurs étrangers s'intéressent à nous aussitôt qu'il s'agit de tourisme, d'hôtellerie, de luxe ou d'immobilier, surtout d'immobilier de prestige, mais nul ne veut gérer en France des effectifs importants, ce qui met notre industrie en danger.