On doit d'abord résoudre le problème de notre compétitivité, qui, depuis 2000, s'est fortement dégradée, surtout dans l'industrie.
Il faut aussi donner plus de sécurité tant aux salariés qu'aux employeurs, qui n'ont aucune visibilité en cas de plan social. Il faut aussi accorder aux uns et aux autres davantage de flexibilité. Chacun a apporté sa pierre à l'édifice, le gouvernement précédent comme l'actuel, qui a favorisé des accords en ce sens, au début de son mandat. Mais il faut avancer plus vite pour rejoindre les pays avec lesquels nous sommes en compétition.
Enfin, il faut favoriser le dialogue social sur le terrain, le décentraliser, accepter les solutions au cas par cas et donner, au niveau de l'entreprise, de la souplesse aux syndicats. Au niveau local, malgré ce que semble montrer l'exemple de Goodyear, les partenaires sont prêts à tout pour préserver l'emploi industriel.