Nous n'avons pas pu auditionner le groupe de travail qui s'est intéressé à la question du blocage des sites Internet. Quel calendrier ses travaux suivent-ils ? Quelles pistes propose-t-il d'explorer afin d'obliger les opérateurs à empêcher l'accès aux sites de prostitution en ligne ?
Tant l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH) – qui, je crois, ne dispose que de 30 personnes sur le territoire national – que les juridictions interrégionales spécialisées (JIRS) semblent avoir besoin de moyens supplémentaires pour lutter efficacement contre les réseaux de proxénétisme.
Comment travaillez-vous avec les pays d'origine des personnes amenées en France pour y être prostituées ? Quel type de conventions parvenez-vous à mettre en place ? La coopération semble bien fonctionner avec la Roumanie, mais d'autres pays la refusent ; comment les amener à lutter avec nous contre les réseaux installés chez eux ?